LES CRITÈRES DE CHOIX D’UN INVESTISSEMENT

L’idée qui préoccupe souvent un manager est la réalisation d’un investissement. Car chaque dépense que fait ce dernier est censée être productive à l’entreprise pour le long terme.


L’idée qui préoccupe souvent un manager est la réalisation d’un investissement. Car chaque dépense que fait ce dernier est censée être productive à l’entreprise pour le long terme. La décision de faire un investissement ou non, doit donc se prendre avec une grande vigilance et selon des critères que nous allons aborder et éclaircir dans cet article.

projet d'investissement
investissement

Quels sont les différents types d’investissement ?

1-Investissements matériels

Ils sont de trois types :

1-investissement de capacité ou investissement de croissance 

A pour but d’augmenter le nombre de machines et de permettre à l’entreprise de produire plus .Cet investissement a un grand avantage ,car en ajoutant des machines, à un certain moment il faut, bien ajouter aussi des salariés. Ce qui permet  la croissance de l’entreprise et de l’emploie  .Il est considéré comme un investissement confortable à l’économie.

2- investissement de productivité

Aussi appelé investissement de rationalisation. C’est un investissement qui a pour but de moderniser l’entreprise ,en achetant du matériel plus performant, des équipements plus modernes, de façon à ce que l’entreprise puissent être plus compétitive dans son domaine .Grace à cette performance, l’entreprise peut remplacer une partie du personnel et baisser par la suite le coup salarial . C’ est un avantage pour l’entreprise ,mais qui peut poser beaucoup de problèmes si toutes les entreprises agissent de la même façon, ce qui peut entraîner une augmentation de chômage.

3- Investissement de renouvellement ou amortissement

Les but est de remplacer le matériel qui est devenu obsolète, qui continu de progresser, mais qui est dépasser par le progrès .Cet amortissement est un élément essentiel de la stratégie d’entreprise qui doit régulièrement renouveler son matériel.

L’ensemble de ces trois investissements matériel va former ce qu’on appelle FBCF (formation brute du capitale fixe).C’est un agrégat de la comptabilité nationale. Cet agrégat permet de mesurer le taux d’investissement dans un pays FBCF/PIB x 100 pour un raciaux et donc on a un taux d’investissement pour un pays .

Investissements immatériels

Logiciels 

les dépenses de logiciels sont de véritables investissements puisqu’ils vont permettre à l’entreprise de s’organiser et d’être plus efficaces. Les investissements sont comptabilisés de la FBCF et sont par la suite intégrés à ce taux d’investissement dans un pays.

Les formations 

qui sont absolument nécessaires si on achète de nouvelles machines.

R/D recherche développement 

c’est le fait d’avoir des innovations considérées comme le moteur de l’économie. On y ajoute aussi la publicité et le marketing  qui permettent de reconnaître une marque.

Comment financer ses investissements ?

financement

On distingue deux possibilités :

  1. Financement interne ou auto financement
  2. Financement externe direct ou indirect

1-financement interne

Il est le plus intéressant pour l’entreprise ,c’est l’épargne brut de l’entreprise qui a été mis de coté tous les ans pour pouvoir renouveler son matériel et d’autre part des bénéfices qui sont mise en réserve pour former ce qu’on appelle l’auto financement ou l’épargne brut de l’entreprise .C’est le mode d’investissement les plus intéressant, mais des fois ce n’est pas suffisant .En effet quand on regarde le taux d’auto financement des entreprises très variable et qui peut passer de 50% à 80% .Mais la plus part du temps l’entreprise a besoin d’un financement externe en plus de son financement interne.

2-Financement externe

financement direct

Qui est très intéressant, et qui fait que l’entreprise peut aller directement sur le marché financier, la ou elle a deux possibilités.  

  1. Elle va faire une augmentation du capital social .Elle va lancer de nouvelles actions sur le marché financier et que ces autres vont rapporter certaines quantités d’argent qui va rentrer dans l’entreprise pour pouvoir investir.
  2. Une possibilité moins intéressante qui se résume dans les obligations .Ce sont en effet les entrées que l’entreprise lance sur le marché, mais elle a l’avantage sur le marché financier de regrouper directement les créanciers . Ceux qui acceptent d’acheter les obligations et qu’on appelle les hommes d’affaires .Ces derniers vont recevoir tous les ans un taux d’intérêt  que leur versent les entreprises (c’est un mode d’emprunt qui coûte à l’entreprise).

Financement indirect

Ce financement avec intermédiaire , cet intermédiaire ce sont les banques .Dans ce cas les banques vont donner un emprunt bancaire qui est moins intéressant que l’emprunt obligataire .Pourquoi ? Parce que cette fois il y a l’intermédiaire qui est la banque qui va exiger un taux d’intérêt pour ses services et qui est plus supérieur à celui du marché de financement.

Les critères de choix d’un investissement

 La valeur actualisée nette VAN

La VAN mesure la création nette de valeur, après remboursement de l’investissement initial et rémunération des apporteurs de fonds. Elle est égale à la valeur actualisée. C’est le critère de référence de choix d’un investissement. Avant de réaliser un investissement, il faut connaitre la valeur qu’il va générer. On estime qu’il y a de la valeur quand la rentabilité du projet est supérieur au coût que représente cet investissement. Ce coût est fonction du risque du projet. Plus un projet est risqué, plus ce coût est élevé.

Pour cela,  l’entreprise doit faire une comparaison entre la somme investie et la somme encaissé qui doivent apparaître à des  dates différentes. Ceci impose d’avoir recours aux principes de l’actualisation, qui permettent de rendre comparables des sommes qui sont perçues.

Un projet peut être réalisé dès lors que sa VAN est positive, c’est-à dire qu’il y a création de valeur. Le taux d’actualisation à retenir est le coût du capital du projet. Il représente la rentabilité minimale qui est exigée du projet, compte tenu du risque de ce dernier.

Le taux Interne de rentabilité TIR

Le TIR (Taux Interne de Rentabilité) représente le taux qui rend la VAN nulle. Il mesure le taux de rentabilité dégagé par le projet.En matière d’investissement, la société doit se fixer un taux de rentabilité d’adoption. Ce taux représente la rentabilité qui est espérée par les apporteurs de fonds au projet. Il dépend donc du risque du projet. Ce taux est  plus élevé quand le risque du projet est important.

Lorsque le TIR est supérieur à ce taux d’adoption, le projet d’investissement est acceptable. À l’inverse, si le TIR est inférieur, le projet doit être abandonné. Ce taux d’adoption est le même que celui qui est utilisé pour le calcul de la VAN. Il s’agit du taux de rendement exigé pour les investissements de même classe de risque, c’est-à-dire le coût du capital du projet.

Cette identité de taux entre les deux critères (VAN et TIR) fait que si le TIR est supérieur au taux d’actualisation, la VAN est nécessairement positive (et inversement). Les deux critères aboutissent ainsi à la même conclusion d’adoption ou de rejet du projet. Par contre, ils peuvent différer dans les classements lorsqu’il s’agit de choisir entre deux projets mutuellement exclusifs.

 Le délai de récupération (DR)

Le délai de récupération (DR) représente le temps nécessaire pour récupérer un investissement, c’est-à-dire le nombre d’années ou de mois qui égalise le montant investi avec le montant des flux qui seront générés. Le projet à retenir est celui dont le DR est le plus faible, c’est-à-dire celui qui permet de récupérer le plus rapidement son investissement. Ce critère de choix d’investissement a l’avantage d’être simple à calculer et de tenir compte de la rapidité à récupérer la mise de fonds initiale, ce qui est important dans les PME. Mais c’est fondamentalement un mauvais critère car il ne prend pas en considération  les flux qui vont apparaître au-delà de ce délai. De plus, il n’intègre pas le prix du temps qui est associé au projet. Il s’agit avant tout d’un critère de liquidité et non de rentabilité comme la VAN.

La détermination du taux d’actualisation

L’estimation du taux d’actualisation à retenir pour le calcul de la VAN est sans doute l’étape la plus délicate dans le choix d’un investissement. Cette estimation se base sur la relation fondamentale entre le risque et la rentabilité. Deux cas sont à distinguer :

1- Il est possible d’utiliser le coût du capital de l’entreprise en tant que taux d’actualisation. Il faut pour cela que le projet réponde à certaines conditions (risque et financement).

2- Lorsque le projet ne répond pas à ces conditions, il faut estimer un coût du capital ajusté, qui convient au projet.

 Relation risque / rentabilité

Un projet d’investissement est dit risqué lorsque  les flux de trésorerie qu’il doit dégager ne sont pas précis dans leur montant et  leur date de réalisation.La prise en compte de ce risque se fait par taux d’actualisation.  Ce taux est ce que l’on appelle le coût du capital du projet. C’est le taux de rendement qui est exigé pour l’investissement, compte tenu de son niveau de risque.

L’utilisation du coût du capital

Le coût du capital représente la rentabilité qui est exigée par l’ensemble des apporteurs de fonds. Il est donc fonction du niveau de risque de l’actif économique.

En règle générale, le coût du capital de l’entreprise qui réalise le projet d’investissement est retenu comme taux d’actualisation. En d’autres termes, il faut que la société n’ait qu’une seule branche d’activité, que le projet entre dans cette activité et qu’il soit d’un niveau de risque proche. il ne faut pas qu’il présente des caractéristiques technologiques telles qu’il soit plus risqué dans sa mise en oeuvre.

Les déterminants de l’investissement

analyse de projet d'investissement

Le déterminant le plus important de l’investissement est la demande. Une demande anticipée par l’entrepreneur qui va essayer de savoir quelles seront les quantités qu’il pourra vendre sur le  marché en fonction de la conjoncture économique .S’il estime que la demande va augmenter alors il est probable qu’il cherchera à faire un investissement de capacité, en augmentant le nombre de machines pour pouvoir répondre à cette demande. Il faut aussi qu’il fasse un investissement de productivité pour produire plus avec autant de salariés .

En général l’investissement sur réagit par rapport à la demande et c’est ce qu’on appelle accélérateur .On comprend ainsi pourquoi l’investissement est un facteur de croissance et en même temps un facteur de crise .la demande est le principal déterminant de l’investissement.

Le taux d’utilisation des capacités productives 

C’est pour une entreprise tout ce qu’elle utilise comme matériel et machine.

Le coût relatif du capital et du travail 

si les salaires augmentent de manière à ce que l’entreprise considère trop importante. Elle va donc décider de remplacer un certain nombre de salariés par des machines dans le seul but d’économiser .Inversement dans d’autres pays ou la main-d’œuvre est moins chère et beaucoup plus intéressante que d’avoir du capital qui coûté chère.

Auteur : bazid

infopreneur

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